Labview, le soulèvement des machines

Après une validation acharnées et laborieuse de nos 3 applications de pesées - dont celles évoquées précédemment - le grand jour est enfin arrivé avec la mise en production des dites applications. Chassez le naturel, il revient au galop et donc à la première utilisation par les opérateurs un bug est apparu genre pernicieux. Et voilà, la veille de mon anniversaire, je prend 10 ans le temps d'un coup de téléphone.
Une des fonctionnalités principale à l'origine de l'évolution et donc la plus testée, contrôlée, surveillée et qui a passée avec succès toutes les étapes façon crash-test semble faire preuve de mauvaise volonté. Mais pourquoi est-elle aussi méchante ? parce que !
Entre incompréhension, stress (menstruel ? pas trop possible) et mal de tête en perspective, j'hésite entre partir en courant, me mettre en arrêt maladie ou investir dans une chemise avec les manches dans le dos. En attendant de prendre une décision, je commence à me creuser les méninges et celles de mes collègues. EURÊKA ! au bout d'une bonne heure, la solution me saute aux yeux grâce à un coup de neurone : les paramètres régionaux Windows.
En effet, je n'avais pas pris en compte la possibilité d'avoir des postes avec des profils paramétrés en anglais. Quand on dit "anglais" en informatique, on pense tout de suite à plusieurs chose : heure, date, décimales, octets, nourriture infecte, conduite à gauche, etc. Là, ce qui m'intéresse ce sont les décimales ou plus précisément le séparateur de décimale, c'est-à-dire la virgule pour nous et le point pour les anglophones.
OUF ! ouf, ouf, ouf et re-ouf ! pas de bug dans l'application, tout se passera au niveau du fichier de configuration, un coup de rechercher-remplacer et hop le tour est joué.

Conclusion, quand on développe, c'est sympa d'avoir tout plein de fonctionnalités mais il ne faut pas oublier que les utilisateurs sont pervers et psychopathes et leur seule occupation est de préparer des environnements tordus !